Usurpation d’identité numérique : comment réagir, que dit le droit ?
Qu’est-ce que l’usurpation d’identité numérique ?
Définition : toute utilisation non autorisée de données personnelles (nom, photo, adresse, numéro, etc.) pour se faire passer pour quelqu’un en ligne.
Exemples concrets :
Création d’un faux compte Facebook à votre nom
Publication d'annonces sur Leboncoin ou Meetic en se faisant passer pour vous
Hameçonnage (phishing) par e-mail imitant votre adresse
Motivations fréquentes : arnaque, revenge porn, chantage, harcèlement, discrédit, parfois même amusement…
Que dit le droit français ?
Article 226-4-1 du Code pénal :
"Le fait d’usurper l’identité d’un tiers ou de faire usage d’une donnée permettant de l’identifier afin de troubler sa tranquillité ou de porter atteinte à son honneur ou sa considération est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende."
Sanctions aggravées si les faits ont été commis via un réseau numérique.
Autres lois mobilisables :
Atteinte à la vie privée (article 9 du Code civil)
Délit d’escroquerie si usurpation utilisée pour obtenir un avantage
Vous pouvez être assisté(e) d’un avocat, surtout si l’usurpation a des conséquences graves
Faites appel à la justice
Pour demander réparation du préjudice moral ou financier
Pour obtenir le retrait ou le blocage du contenu litigieux
Peut-on s’en protéger en amont ?
Vérifiez vos paramètres de confidentialité (photos, infos visibles sur Google, etc.)
Activez la double authentification partout
Évitez de publier trop de données personnelles (ex. : adresse, école, date de naissance complète…)
Surveillez régulièrement vos comptes et vos apparitions en ligne (Google Alertes, outils de veille)
Ne transmettez jamais vos codes ou justificatifs d’identité par mail
Conclusion : Un délit réel, un droit mobilisable
L’usurpation d’identité numérique n’est pas un simple désagrément : c’est un délit puni par la loi. Si cela vous arrive, vous n’êtes pas impuissant(e) : la loi, la CNIL, les plateformes et la justice sont là pour vous aider à réagir. Mieux vaut aussi rester vigilant, car en ligne, notre identité circule souvent plus qu’on ne le croit.
Qu’est-ce que l’usurpation d’identité numérique ?
Définition : toute utilisation non autorisée de données personnelles (nom, photo, adresse, numéro, etc.) pour se faire passer pour quelqu’un en ligne.
Exemples concrets :
Création d’un faux compte Facebook à votre nom
Publication d'annonces sur Leboncoin ou Meetic en se faisant passer pour vous
Hameçonnage (phishing) par e-mail imitant votre adresse
Motivations fréquentes : arnaque, revenge porn, chantage, harcèlement, discrédit, parfois même amusement…
Que dit le droit français ?
Article 226-4-1 du Code pénal :
"Le fait d’usurper l’identité d’un tiers ou de faire usage d’une donnée permettant de l’identifier afin de troubler sa tranquillité ou de porter atteinte à son honneur ou sa considération est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende."
Sanctions aggravées si les faits ont été commis via un réseau numérique.
Autres lois mobilisables :
Atteinte à la vie privée (article 9 du Code civil)
Délit d’escroquerie si usurpation utilisée pour obtenir un avantage
Vous pouvez être assisté(e) d’un avocat, surtout si l’usurpation a des conséquences graves
Faites appel à la justice
Pour demander réparation du préjudice moral ou financier
Pour obtenir le retrait ou le blocage du contenu litigieux
Peut-on s’en protéger en amont ?
Vérifiez vos paramètres de confidentialité (photos, infos visibles sur Google, etc.)
Activez la double authentification partout
Évitez de publier trop de données personnelles (ex. : adresse, école, date de naissance complète…)
Surveillez régulièrement vos comptes et vos apparitions en ligne (Google Alertes, outils de veille)
Ne transmettez jamais vos codes ou justificatifs d’identité par mail
Conclusion : Un délit réel, un droit mobilisable
L’usurpation d’identité numérique n’est pas un simple désagrément : c’est un délit puni par la loi. Si cela vous arrive, vous n’êtes pas impuissant(e) : la loi, la CNIL, les plateformes et la justice sont là pour vous aider à réagir. Mieux vaut aussi rester vigilant, car en ligne, notre identité circule souvent plus qu’on ne le croit.